Sport et obésité

Le lien vers l’article original

Extraits :

Plus on a de la masse grasse mal placée, plus on a de risques de développer des pathologies cardiovasculaires et de connaître des complications « , explique le Dr Boris Hansel.

Conséquences de l’obésité sur la forme physique ?

Un excès de poids altère la forme physique, tout comme une altération de la forme physique entraîne une prise de poids. « C’est un cercle vicieux mais même si l’excès de poids peut favoriser l’altération de la forme physique, le fait même de reprendre le sport permet de retrouver un équilibre, nuance le spécialiste. Autrement dit, on peut tout à fait avoir une bonne condition physique tout en étant obèse. L’idée reçue selon laquelle on ne peut pas faire de sport parce que l’on est obèse est fausse. C’est précisément parce qu’on ne fait pas de sport qu’on est fatigué, essoufflé, qu’on a mal partout et qu’on va grossir.« 

Quels sports sont à éviter ?

En situation d’obésité et en particulier de déconditionnement à l’effort, il va falloir limiter les sports d’impact parce qu’ils peuvent aggraver une atteinte articulaire. « C’est pour cela que je ne recommande pas la course à pied. À partir du moment où le patient n’est plus déconditionné et qu’il est bien équipé (notamment avec des chaussures adaptées qui amortissent les impacts), la course à pied devient tout à fait possible, indique le spécialiste. En pratique mon équipe recommande de démarrer avec une activité qui limite les impacts et dont il est facile d’ajuster l’intensité, à savoir le vélo elliptique ou le vélo semi-allongé, plutôt que le vélo à selle pour limiter l’appui sur le périnée. Contrairement à ce que l’on pense, la natation ne permet pas d’atteindre les recommandations parce qu’on ne va pas pouvoir ajuster précisément l’intensité de l’effort et que l’on va avoir du mal à nager 2h30 par semaine. On peut évidemment nager en plus, si on aime cela « .

Combien de temps par semaine ?

« La recommandation en terme d’activité physique est internationale et se retrouve dans tous les textes d’experts. Elle se décline en trois grandes catégories qui ne peuvent pas se substituer les unes aux autres » note l’endocrinologue :

  • Un cadre d’activité physique structuré d’endurance à intensité modérée : Une séance doit durer 10 minutes sans interruption et la durée totale sur la semaine doit être de 150 minutes minimum, soit 2h30. Quant à l’intensité, avec laquelle on va faire les exercices, elle doit être modérée. « Il y a des techniques pour évaluer l’intensité des exercices que vous pratiquez. Il est usuel de considérer qu’il faut répartir cette activité sur au moins quatre séances par semaine « , ajoute le spécialiste.
  • La lutte contre la sédentarité : c’est le fait d’être en mouvement toute la journée. La meilleure manière de quantifier les choses, c’est le temps passé assis, en sachant qu’il doit être inférieur à quatre heures par jour ou d’utiliser un traqueur d’activité qui mesure le nombre de pas, en visant 10 000 pas par jour. 
  • Le renforcement musculaire : au moins deux fois par semaine, on va effectuer des exercices qui mettent en jeu les grands groupes musculaires, à savoir les quadriceps, les dorsaux, les abdominaux, les fessiers et qui nécessitent un accompagnement parce qu’on peut se faire mal.
Cet article a été publié dans Activité physique, sport, obésité, sport. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire