Perdre vite du poids réduit le risque de cancer



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Une intervention intensive sur le mode de vie axée sur une perte de poids élevée permet de réduire considérablement le risque de cancer lié à l’obésité, conclut cette recherche de l’Université Johns Hopkins (Baltimore, Maryland). Si de nombreuses études observationnelles ont documenté l’association entre l’obésité et le risque accru de certains cancers, aucune recherche n’avait encore évalué l’intérêt d’une perte de poids intensive pour réduire ce risque.




Une perte d’au moins 7% du poids corporel permet une réduction de 16% du risque de cancers associés à l’obésité

Il s’agit de l’analyse des données de l’essai Look AHEAD (Action for Health in Diabetes) portant ici sur 4.859 participants exempts de diagnostic de cancer à l’inclusion. Ces participants étaient âgés de 45 à 76 ans, avec IMC>à 25, hémoglobine glyquée <11%, pression artérielle <160/100 mm Hg, taux de triglycérides <600 mg / dL et achèvement d’un test d’effort maximal noté. Les participants ont été assignés au hasard au groupe d’intervention intensive sur le mode de vie. L’intervention était conçue pour atteindre et maintenir une perte de poids d’au moins 7% du poids corporel.

après un suivi moyen de 11 ans, 684 participants ont reçu un diagnostic de cancer ;

les taux d’incidence des cancers liés à l’obésité s’élèvent à 6,1 vs 7,3/1.000 personnes-années dans le groupe d’intervention vs témoin, respectivement ;

la perte de poids intensive permet ainsi de réduire de 16% le risque de cancer lié à l’obésité ;

aucune différence significative n’est constatée entre les 2 groupes pour l’incidence totale du cancer et/ou l’incidence des cancers non liés à l’obésité et/ou la mortalité totale par cancer.

« C’est donc l’une des premières études à fournir des données empiriques suggérant qu’une intervention sur le mode de vie axée sur la perte de poids peut aider à réduire le risque de certains cancers », concluent les chercheurs, qui envisagent de nouvelles études pour explorer l’ampleur de la perte de poids nécessaire pour réduire le risque de cancers associés à l’obésité.



L’article en Anglais

https://www.eurekalert.org/pub_releases/2020-08/tos-ili081820.php

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